Voyages et Environment

Mangroves

Les mangroves


Les mangroves sont cette formidable avancée de la forêt sur la mer. C'est la fantastique adaptation de quelques espèces d'arbres au milieu extrême que sont les rivages côtiers. Un milieu sous l'influence permanante des marées qui hésite entre terre et mer.


Ces espèces ont dû composer avec des éléments nocifs tels une forte densité saline, dont le sodium, poison pour les plantes, les sulfites, et un pH très alcalin, impropre à la croissance, réduisant l'absorption du précieux phosphore et augmentant la toxicité de l'aluminium ainsi qu'un milieu anoxique. Une forte concentration en sel assèche les plantes selon une loi simple qui veut que les fluides migrent vers la plus forte concentration en ions.


Toutefois, même si le nombre d'espèces pouvant vivre dans ces conditions reste limité, les mangroves sont là et se dressent fièrement dans ces eaux amères comme une victoire sur le biologiquement impossible...

Les dragons de Komodo


Début décembre 2012 je me suis rendu dans le parc national de Komodo. Cet endroit, bien que très touristique, est un lieu de pèlerinage incontournable pour les amoureux de la nature.


Ce parc national offre des attraits extraordinaires autant sur les terres que peuplent ses mythiques dragons qu'en mer où se cachent une faune et une flore de toute beauté.


Il comporte plus de 1800 kilomètres carrés d'océan, de fonds marins et de tout un chapelet d'îles. Il est possible d'y faire des excursions terrestres sur les îles de Rinca et de Komodo, d'observer les récifs coralliens le long des plages avec masques et tubas ou encore d'explorer en plongée les profondeurs marines du parc...

Dragon de Komodo
Mangroves

La réserve naturelle de Bang Pra


Autour du lac semi-naturel de Bang Pra, seules la pêche et la cueillette sont autorisées. Les fermiers peuvent venir y faire paître leur bétail mais la chasse d’animaux à plume ou à poils y est strictement interdite. Ainsi, le site héberge une grande variété d’espèces d’oiseaux. Cette diversité ornithologique s’explique également par la proximité de milieux très différents parmi lesquels on trouve une forêt sèche, des steppes, des roselières et le lac.


Plusieurs sentiers parcourent les berges de Bang Pra et ses forêts. L’un d’eux contourne le petit lac des Aigrettes dont les eaux profondes attirent de nombreux oiseaux tels que les martins pêcheurs, les aigrettes et les cormorans. Un autre se faufile entre les bois et les steppes où se nichent d’autres espèces apparentés à ces deux écosystèmes. En tout, une centaine d’espèces hante la réserve.

Le désert du Gobi


Le désert du Gobi s’étend entre l’Alashan et les plaines qui précèdent les montagnes du Khangaï, l’Altaï et la longue steppe de l’Est. Il comprend de nombreux paysages qui possèdent chacun leur particularité accueillant divers écosystèmes et proposant divers modes de vie sociale. Cette diversité comporte notamment de vastes plaines arides, des déserts de cailloux ou de surface pierreuse, des dunes amassées par les grands vents printaniers, d’imposantes montagnes rocheuses telles que la chaîne de Bogd, de profonds canyons, des cônes alluviaux, des formations karstiques, des bassins intérieurs où s’accumulent des marais salés ou des lacs d’eau saumâtre et des oasis où une poussée végétale semble apparaître de nulle part. Chacun de ces environnements possède leurs écosystèmes où dominent différentes espèces de plantes, d’insectes, d’animaux. Chacune a réussi à s’adapter à des conditions extrêmes en développant des stratégies uniques...

Le désert du Gobi
La flore du Gobi

La flore du Gobi


Cet aperçu de la flore du Gobi ou Flora gobica comprend des photos de plantes prises durant l'été 2011 lors de plusieurs expéditions dans le sud du Bayankhongor et dans l'Ömnögovi. Il s'agit d'une tentative de détermination des espèces et d'un compte rendu des informations les concernant. Ce petit flora gobica s'intéresse particulièrement à l'adaptation de ces plantes au milieu aride et à leur éventuelle utilisation traditionnelle par les populations locales.


Parmi les centres d'intérêts de ce voyage figuraient les steppes à saxaules et une certaine espèce de Cynamorium comme l'indique la photo ci-contre.